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Quelles lentilles de contact choisir ? Comment entretenir ses lentilles ? Quel produit utiliser pour le nettoyage de ses lentilles de contact ? Tous les mois, notre équipe d’experts vous donnera de précieux conseils pour l’entretien de vos lentilles de contact et répondra à l’ensemble de vos questions sur les maladies, innovations et appareils médicaux liés à la médecine des yeux !

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Bien vivre sa presbytie avec des lentilles de contact

Horus Pharma
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La presbytie est un trouble de la vision dû au vieillissement normal du cristallin. Ce trouble se manifeste par une difficulté à voir de près, environ à partir de l’âge de 45 ans. La presbytie touche 700 000 nouvelles personnes par an(1). Coralie est l’une d’entre elles. Mais peu avant ses 60 ans, Coralie a également commencé à souffrir de sécheresse oculaire.

PRESBYTIE : Coralie 60ans.

Peu avant ses 60 ans, Coralie, déjà presbyte depuis près de 15 ans, a commencé à souffrir de de démangeaisons, picotements et larmoiements. Même si le risque de complications oculaires se multiplie quand on avance dans l’âge, il était pour elle difficile d’avoir à supporter au quotidien ces sensations de brûlure et de poussière dans l’œil. Elle s’est donc résolue à consulter un ophtalmologiste. Son ophtalmologiste lui a alors expliqué que ses symptômes sont le signe d’une insuffisance de larmes et sont associés à de la sécheresse oculaire. Coralie a également appris que le vieillissement(2) et le port de lentilles de contact(3) font partie des causes les plus courantes du syndrome de l’œil sec ».

Focus sur la presbytie

En cas de presbytie, le cristallin de l’œil perd son élasticité et sa flexibilité. L’œil ne peut plus focaliser sur les objets proches à cause d’une diminution de son pouvoir de convergence(4). Le presbyte est d’abord obligé d’allonger les bras pour lire - une distance normale de lecture se situe aux alentours de 40 cm - de chercher un meilleur éclairage, puis de porter en permanence des lunettes ou des lentilles. En effet, les problèmes de lecture survenant après la quarantaine peuvent être corrigés grâce à des lentilles de contact. L’ophtalmologiste apporte de précieux conseils sur le dispositif à mettre en place, notamment en tenant compte des besoins visuels de chacun. Une fois que le système le plus adapté a été défini, le professionnel de santé procède à des essais pour maximaliser la qualité visuelle et examiner la sécurité des yeux sous les lentilles.

Coralie va-t-elle devoir abandonner les lentilles et porter de nouveau des lunettes ?

Après discussion avec l’ophtalmologiste, ce dernier a trouvé une lentille compatible avec la qualité lacrymale des yeux de Coralie. Parmi la diversité importante de formes, d’épaisseurs et de matériaux disponibles, il est très souvent possible de résoudre les problèmes d'inconfort(5). Or, Coralie souffrait toujours… Parallèlement, et du fait que le syndrome de l’œil sec soit multifactoriel et nécessite un schéma thérapeutique complet, son médecin lui a prescrit des larmes artificielles pour compenser le manque d’eau à la surface de l’œil afin de la soulager de ses douleurs. Ce dernier a également décidé de modifier la solution d’entretien utilisée pour nettoyer les lentilles afin de rompre le cercle vicieux de la sécheresse oculaire(6). L’utilisation de produits d’entretien ou des collyres contenant des conservateurs peuvent être en cause dans le syndrome de l’œil sec

Pourquoi les conservateurs utilisés dans les solutions ophtalmiques sont-ils dangereux pour la santé visuelle ?

Les conservateurs, bien qu’ils assurent la stérilité des solutions ophtalmiques vis-à-vis des champignons et des bactéries, s’avèrent délétères pour la surface oculaire, surtout s’ils sont utilisés à long terme(7). Les conservateurs modifient les défenses cellulaires et altèrent le film lacrymal. Ils provoquent ainsi une gêne ou des irritations. Pour éviter les complications, il est recommandé de limiter l’utilisation des collyres avec conservateur, et privilégier des collyres et des solutions d’entretien sans conservateur.

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Sources

(1) Ophtalmologie.fr, Presbytie, http://www.ophtalmologie.fr/presbytie.html, consulté le 28 janvier 2019.
(2) V. Sarda, F. Fanjkuchen, G. Chaine, « La sécheresse oculaire », Images en Ophtalmologie, Vol. III, n°2, avril-mai-juin 2009, p. 67. Consultable sur le site http://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/15417.pdf, consulté le 28 janvier 2019.
(3) Vidal. Eureka Santé. Les causes et la prévention de la sécheresse oculaire, https://eurekasante.vidal.fr/maladies/yeux/yeux-secs-secheresse-oculaire.html?pb=causes, consulté le 28 janvier 2019.
(4) Médecine Sorbonne Université, Troubles de la réfraction, lien, consulté le 28 janvier 2019.
(5) Lentilles de contact.info, Lentilles et sécheresse oculaire, lien, consulté le 28 janvier 2019.
(6) C. Baudouin et al., Stratégies thérapeutiques dans la sécheresse oculaire, lien, consulté le 28 janvier 2019.
(7) D. Vaede et al., « Les conservateurs des collyres : vers une prise de conscience de leur toxicité », Journal Français d'Ophtalmologie, Volume 33, n° 7 pages 505-524 (septembre 2010) Doi : 10.1016/j.jfo.2010.06.018, lien, consulté le 28 janvier 2019.